Steamcity ; L'Arrivé de L'agneau dans la Gueule du Loup. [PV Lloyd]

Nous marchions depuis presque 12 heures. Et enfin, elle apparaissait. Avec ses immeubles et ses tours, ses éclairage et sa vie. Steamcity.
Je me mis à courir en direction de la ville, oubliant un peu tout. Ça y est ! On y était !! La ville où les humains vivent encore... Une ville remplie d'Humanité ! J'étais aux anges.

Je courus encore et encore, entendant mon compagnon se lancer derrière moi. Je ne réfléchissais pas, je voulais voir cette ville. Cette si grande ville, magnifique...

J'arrivais au devant d'une route où roulaient de drôles d'engins. Des gens marchaient sur les trottoir. Quelques Steamborg les accompagnaient. Sur les coté, des vitrines de grand magasins, et des entrées de rues et ruelles.

Une ville pleine de gens de toutes sortes...

Et voila. On y était. Steam City: La Ville de la Vapeur. La capital de l'humanité. De grandes Tours de métal et de Ver pointaient vers le Ciel, tendit d'une sorte de brume grisâtre se dégageait en permanence des édifices. La cité portait bien son nom. Une grande bannière électronique s'élevait autour de la ville, formant un dôme de protection ouvert à son point culminant contre les éléments et délimitant précisément la ville. Steam City n'avait pas de banlieue. Seulement une zone commerçante et industrielle tout autour de la ville, puis une large zone résidentielle, et enfin, un coeur dédié à la politique, au pouvoir en place et aux classes les plus aisées. Mon appartement se trouvait à la limite sud entre cette zone et la zone résidentielle. Il s'agissait d'un duplex de 200m² au sol. Un petit coin de Paradis dans cette fourmilière.

Kimyou s’élança alors devans moi, traversant la barrière sans même le réaliser et se précipitant sur le trottoir de la première avenue commerçante qu'elle croisa, s'y arrêtant, les yeux dilatés, pour contempler cette civilisation qu'elle aimait tant. Je me jetais à sa suite traversant également la barrière sans aucune gêne avant de me retrouver derrière elle et de poser ma main sur son épaule, haletant.

"Okay Kimyou... A partir de maintenant on va y aller mollo. Pas question qu'on se fasse remarquer dès le premier jour. Alors on va se diriger tranquillement vers mon appartement pour se poser et tirer de l'argent, et on reviendra faire du lèche vitrine ce soir ou demain. Je connais une rue sympa! D'accord?"

Alors que je regardais cette magnifique ville et toute sa vie, toute son humanité... Je sentis alors une main se poser sur mon épaule. Et tout de suite, je sursautais.

"Okay Kimyou... A partir de maintenant on va y aller mollo. Pas question qu'on se fasse remarquer dès le premier jour. Alors on va se diriger tranquillement vers mon appartement pour se poser et tirer de l'argent, et on reviendra faire du lèche vitrine ce soir ou demain. Je connais une rue sympa! D'accord?"

Je me retournais vers lui, la moue boudeuse.

-"Mais il y a tellement de monde ! On ne peut pas rester encore un peu ? Regarde ! Regarde tout ces humains vivant !" Dis-je, tout excitée.

Je pris sa main et la secouais, sautillant presque comme une enfant dans une usine de jouet. Cet endroit était le paradis pour moi. Je tirais mon compagnon sur une place et regardais la foule.

-"Ils sont tous différents ! Des grand, des petits, Hommes, Femmes, Enfant, Vieillard..."

Je regardais tout ce monde, mes yeux scintillant de pourpre... Puis mes pupilles virèrent légèrement au bleu.

-"Il en ont de la chance" dis-je en souriant.

Mon annonce eu l'effet d'un coup de tonerre.

"Mais il y a tellement de monde ! On ne peut pas rester encore un peu ? Regarde ! Regarde tout ces humains vivant ! Ils sont tous différents ! Des grand, des petits, Hommes, Femmes, Enfant, Vieillard... Il en ont de la chance"

En voyant ses yeux et en ressentant son excitation, je n'eu pas le courage de lui refuser ça... Passer une petite heure ou deux en ville n'allait pas me poser de trop gros problèmes. Et puis je devais faire un petit tour d'horizon: la cité devait avoir bien changer depuis ma dernière visite... Et puis j'avais aussi des courses à faire! Réparer ma montre pour commencer. Et puis boire une bonne pression!

"Très bien, très bien, c'est d'accord. On reste encore un peu. Mais tu ne me lâches pas d'une semelle, et j'ai aussi quelques boutiques à visiter!"

"Très bien, très bien, c'est d'accord. On reste encore un peu. Mais tu ne me lâches pas d'une semelle, et j'ai aussi quelques boutiques à visiter!"

-"Oui, Oui, Oui !! Allez !! On y va, on y va !!" Dis-je avec enthousiasme.


Je traversais la foule en le tirant derrière moi, jusqu'à quelques trottoir. Lorgnant vitrine après vitrine. m'extasiant devant chaque chose. librairie, Brocante, Sex Shop, Boulangerie, Jouets, Vêtement... Il y avait de toutes sortes de boutiques. Je commençais par la Boulangerie et regardais la vitrine.

-"Dit ? Dit ? C'est quoi ?!!"

Puis, je partis à la vitrine suivante. Celle de la Librairie.

-"Et Ici ?!!"

Puis, je regardais la vitrine d'en face. Celle du Sex Shop.

-"Et Là ?!!!"

Et enfin, une vitrine non loin où on ne voyait presque rien. Celle d'un Droguerie.

-"Et c'est quoi ici ?!!"

Je voulais tout savoir.

"Oui, Oui, Oui !! Allez !! On y va, on y va !!"

Kimyou prit ma main et me tira devants chaque boutique, en me posant toujours la même question: qu'est ce que c'est ça? Si ça n'avait pas été elle, je crois que je lui aurait collé une tarte. Elle commença par passer devants la Boulangerie.

"Dit ? Dit ? C'est quoi ?!!"

"Ici, c'est un magasin où les gens peuvent acheter du pain. Il est fabriqué sur place. Aujourd'hui, le pain est devenu un produit de luxe car i..."

Je n'eue pas le temps de finir mon explication qu'elle s'élançait déjà vers l'enseigne suivante.

"Et Ici ?!!"

"Euh... C'est une Librairie. Tu peux y acheter tout les livres que tu peux vouloir où imaginer. Le Libraire me connait bien, tu peux faire des achats sur ma note si tu veux..."

J'eu à peine le temps de respirer qu'elle me traina devants la boutique voisine... Il s'agissait d'un Sex shop!

"Et Là ?!!!"

J'étais estomaqué.

"Là c'est... pas pour les enfants!"

Heureusement, la vitrine fumée ne sembla pas l’intéressée outre-mesure, car elle ne me demanda pas plus de détail à mon grand soulagement et sse tourna vitre vers une autre boutique: la droguerie!

"Et c'est quoi ici ?!!"

"C'est un Drugstore. Tu peux y trouver à peux près tout les objets qui peuvent te servir au quotidien, ainsi que tout un tas de babioles pas forcement utiles! Tu peux rentrer si tu veux, mais je préférerais qu'on se dirige vers chez le Bijoutier. J'ai ma montre à faire réparer."

-"Tu peux rentrer si tu veux, mais je préférerais qu'on se dirige vers chez le Bijoutier. J'ai ma montre à faire réparer."

Je réfléchissais un moment. Et puis après tout, c'est lui qui l'avait amené ici, je n'allais pas faire l'égoïste !

-"C'est bon... Allons-y, Puis revenons, je veux regarder TOUTES les boutiques !" M'écriais-je.

Les derniers magasins que j'avais visité étaient en ruine, avec quelques rares articles jonchant le sol. Cette fois, des dizaines de boutiques de genres différents m'attendaient. Et je voulais toutes les étudier.
Nous partîmes alors plus loin, dans un endroit un peu plus chic. Et entrâmes dans une petite boutique. Il y avait des bijoux de partout ! C'était tout simplement magnifique... Le magasin brillait de mille feu. Les vitrines étaient immaculées. Derrière, des colliers, des montres, des bagues, des bracelet... c'était tout simplement magnifique.

Je posais alors la main contre un des présentoir de verre, ayant l'impression d'être plus près de tout ces trésors que je ne pouvais piller ; par respect pour l'humain qui était propriétaire des lieux.

-"Hey !" S'écria alors le vendeur peu aimable, à l'intention de la "petite pouilleuse qui salissait ses vitres".

Je sursautais alors et reculais d'un pas instinctivement, renversant un vase de cristal.

Tout était allé très vite, Et je vis les reflets des rayons du soleil dans le cristal du vase qui chutait alors.

"C'est bon... Allons-y, Puis revenons, je veux regarder TOUTES les boutiques !"

Un large sourire s'afficha sur mon visage.

"Promis, on en visitera plein"

Puis nous nous enfonçâmes plus vers la zone résidentielle, où se trouvait mon bijoutier-horloger. C'était un homme tout ce qu'il y a de pas attrayant. La 50aine, les cheveux grisonnants, un air hautain et méprisant. Il s'agissait pourtant d'un vieil ami de mon père, et c'était un type honnête et droit. Nous arrivâmes dans sa boutique, à l’intérieur de laquelle Kimyou se précipita, pendant que je fouillais mon sac pour trouver ma montre à gousset. Le commerce semblait être fait de cristal: une enfilade de vitrines et de présentoirs en verre soutenus seulement par une fine barre d'acier tout les 2M. Des bijoux de luxes étaient entreposés derrière, et un vase vide en cristal trônait au milieu de la pièce. J'entendis alors le vendeur appelé ma petite protégée "la petite pouilleuse qui salissait ses vitres", ce qui eu l'art de m'énerver au plus haut point. C'est vrai qu'elle méritait un bon récurage... Mais quand même! Alors que je m’apprêtais à relever son commentaire, Kimyou eu un brusque mouvement de recule suite à une interpellation, bousculant le vase en cristal qui chuta, inexorablement...

Réflexe. Je me précipitai sur le vase. Alors que je me trouvais à une demi douzaine de mètres, je me projetai sur le dos pour pouvoir réceptionner le vase sur mon ventre. Timing parfait. Le matelas humain que je formais remplis parfaitement son usage. Le vase était intact. L'action avait durer une fraction de seconde. Tout le monde me regardait, bouche bée, sans même avoir réaliser ce qui venait de se passer (hormis Kimyou, son cerveau électronique lui ayant permis de percuter immédiatement). Je me redressa, posa le vase sur son support avant de m'adresser à Kimyou, l'air de rien.

"On touche avec les yeux, pas avec les mains Kimyou."

Puis je me dirigea vers le comptoir.

"Salut Gill, quoi de beau sous les nuages de vapeur?"

Le susnommé Gill explosa de rire.

"Tu n'as pas changé mon cher Lloyd! Que puis-je faire pour toi?"
"Tu pourrais réparer ma montre? Elle m'a lâcher il y a deux semaines."
"Mmh... 15 Dust La réparation?
"10."
"12."
"Adjugé vendu, *baisse d'un ton* en l'honneur de tes parents!"
"*baisse d'un ton* Mmmh... Pas de nouvelles à ce sujet?"
"Pas grand chose non... Des pistes des pistes... La cage de Fer..."
"La cage de... Fer?"
"Jack t'expliquera."
"D'accord... *hausse le ton* Merci pour la ristourne!"
"Au plaisir mon gaillard!"

Je m'éloigna du comptoir avant de retourner vers Kimyou.

"Alors... Tu as repéré quelque chose de Jolie?"

Alors que je croyais avoir commis la plus grosse bourde du monde, je vis Lloyd rattraper le vase. Un sentiment de soulagement m'emplie alors. C'était moins une ! Alors que j'allais m'excuser auprès de mon "sauveur de vase", il prit la parole.

"On touche avec les yeux, pas avec les mains Kimyou."

Sa phrase m'avait un peu vexé, mais je ne dis rien. C'est l'autre bourge avec un balais dans le cul qui m'avait faite sursauter !
Je les écoutais alors parler. ils parlaient de choses étranges que je ne comprenais pas. La cage de fer ? qu'étais-ce donc ? je comptais le lui demander plus tard. Il parla alors de ses parents. Je remarquais alors qu'il n'avait jamais parlé de sa famille jusqu'à aujourd'hui, Et cela m’intrigua.
Il me tira alors de mes pensées.

"Alors... Tu as repéré quelque chose de Jolie?"

-"C'est difficile à dire, tout est si magnifique ici..." répondis-je. "Mais je possède déjà des choses un peu similaires..."

Je me retournais alors vers lui.

-"Toi, tu aimes ce genres d'objets ?"

"C'est difficile à dire, tout est si magnifique ici... Mais je possède déjà des choses un peu similaires... Toi, tu aimes ce genres d'objets ?"

Je me mis à rire.

"Impossible, tu n'as rien qui puisse égaler le travail de Gill hormis si tu as quelque chose qu'il a fabriqué lui même! Quant à moi... Et bien... A vrai dire a part ma montre, je n'en aie pas. Et je n'en aie pas besoin. Tu sais, les bijoux sont des objets chers, que peu de monde peut se permettre de se procurer. Et les humains les exhibent comme un signe de richesse extérieur. Pour faire simple, si quelqu'un de riche voit un bijou cher, même si il le trouve laid, il l’achètera et le portera quand même pour prouver qu'il a les moyens de se payer ce type d'objet."

Je pris alors le temps de détaillé le travail de mon ami bijoutier. Son travail était tout bonnement remarquable. Des pendentifs en or et en diamant, des bagues en argent incrustées de pierres précieuses, des boucles d'oreille en perles de vapeurs. Le choix était immense et il y en avait réellement pour tout les goûts. Je vis dans un coin une magnifique paire de pendentifs bronze et rubis, sur un petit présentoir à l'écart. 200 Dust. Je me tournai vers Kimyou et constata que malgré le fait que ses oreilles soient percées, elle n'avait pas de boucles d'oreilles.

"Hey Gill vient voir là!"

L'homme s'approcha.

"Tu peux me donner cette paire de boucles d'oreille là bas s'il te plait? Je n'aie pas l'argent sur moi mais c'est pour un cadeau. Et puis tu connais bien l'état de mes finances, alors ça ne devrait pas te poser de problèmes de mettre ça sur ma note."

"Pas de soucis mon grand, pas de soucis."

Il ouvrit le verrou à vapeur de la vitrine, et me tendit le bijou qui avait attiré mon attention.

"Merci Gill. Aller, à demain pour la montre."

"Au plaisir!"

Je me tournai vers Kimyou.

"Aller, on y va. Emmène moi où tu veux, j'ai fini mes achats!"

"Impossible, tu n'as rien qui puisse égaler le travail de Gill hormis si tu as quelque chose qu'il a fabriqué lui même! Quant à moi... Et bien... A vrai dire a part ma montre, je n'en aie pas. Et je n'en aie pas besoin. Tu sais, les bijoux sont des objets chers, que peu de monde peut se permettre de se procurer. Et les humains les exhibent comme un signe de richesse extérieur. Pour faire simple, si quelqu'un de riche voit un bijou cher, même si il le trouve laid, il l’achètera et le portera quand même pour prouver qu'il a les moyens de se payer ce type d'objet."

-"C'est complètement idiot ! Ces trésors... pourquoi dépenser pour en avoir tellement qui ne nous plaise même pas forcément ? encore un ou deux, mais de là à dépenser beaucoup juste pour paraître mieux que les autres..."

J'avais un peu du mal à comprendre le besoin de domination des humains. Mais après tout, les humains sont étranges... Je vis alors mon compagnon prendre quelque chose, puis il s'approcha de nouveau de moi.

"Aller, on y va. Emmène moi où tu veux, j'ai fini mes achats!"

-"Oui !" dis-je avec enthousiasme.

Nous rebroussâmes chemin dans les petites boutiques de plus tôt. J'entrais alors dans la première boutique que je vis.

...Le Sex Shop.

Aussitôt que nous fûmes sortis de la bijouterie de chez Gill, Kimyou prit ma main et me traîna d'un pas décidé dans le rues. Décidément, cette gamine n'était pas partie pour arrêter de m’étonner. Nous regagnâmes l'avenue principale, où se situait toutes les boutiques sur lesquelles elle m'avait interrogées. Où allait-elle encore vouloir me trimbaler? Au Drugstore, pour acheter des bricoles inutiles? A la librairie, pour acheter des bouquins sur le genre humain? A la boulangerie, pour voir la tête d'un bon pain? Non...

C'est dans le SEX SHOP qu'elle entra.

PUTAIN!

Alors qu'elle s’apprêtait a traverser le rideau qui masquait l'entrée de la boutique, je fis une tentative pour l'en empêcher, en agrippant son poignet. Mais sa force mécanique l'emporta. Et je basculai de l'autre côté, dans la boutique.

Alors que je passais le rideau, je sentis une petite résistance s'exercer sur mon poignet. Mais je n'y fit pas attention... trop fasciné par cette boutique dont les étalages étaient si coloré. Des bibelots de tout genres, des choses vibrante, des choses lumineuses... une musique entraînante, des images de partout. Cela paraissait beaucoup plus vivant que dans l'autre boutique où on n'avait le droit de ne rien toucher... Ici, je pouvais frôler les étagère, les vendeur et vendeuse ne me reprochaient rien. Ils riaient parfois... Mais c'est plus agréable d'entendre des gens rire que crier.

Aussi examinais-je ces bibelots les uns après les autres, intriguée.

-"Neh Lloyd, c'est quoi ça ?? Et ça ?? Et ça ?? C'est drôle et joli... C'est quoi dit, C'est quoiii ???"

Je vis alors, plus loin, une barre verticale mise en valeur par une estrade lumineuse. Je grimpais alors sur l'estrade, puis sur la haute barre afin de pouvoir voir, de tout cette hauteur, toutes les lumières qui me fascinait tant...

Sans voir même la gène peinte sur le visage de ce pauvre Lloyd !

Le contenu de l'échoppe me sidéra. Partout: des préservatifs, des accessoires sexuels, des films porno, des magazines érotiques, des poupées gonflables et même... Une barre pour Stripteaseuse... J'étais bouche bée, face au kitsch et au mauvais goût qui émanait de cet endroit. Tout semblait attirer l'humain moyen dans ses mauvais penchants. Tenues de bondages, martinets, menottes, et autres vibromasseurs aux diamètres monstrueux s'empilaient jusqu'au plafond. Il fallait que je sorte d'ici. Voire même plus... Que je LA sorte d'ici!

Et oui, mon Androide favorite s'était mise a fureté partout dans le magasin, à toucher tout les accessoires, à s'emerveiller devant les "trésor" de cette caverne d'Alibaba infernale. Et ce sans même remarquer les regards remplis de sous entendu que lui adressaient les habitués du magasin, en regardant du coin de l'oeuil ses formes parfaitement féminines. Le temps que je me reconcentre sur elle, elle disparaissait dans un coin de la pièce. Mais c'est lorsque je fis une tentative pour lui prendre la main que je mis un pied au fond du trou.

Elle s'était agrippée à la barre de Striptease, observant de son poste imprenable l'ensemble de l'endroit. Ses yeux remplis d'étoiles semblaient exprimer un bonheur inexprimable devant toutes ces choses voyantes et lumineuses. J'avais presque de la peine de devoir la déloger de son observatoire.

"Allez mistinguette Kimyounette, viens, on rentre, je t'expliquerai tout sur le chemin!"

Après tout... C'était pour son bien.

Je l'entendis m’appeler du bas de mon perchoir, mais je n'avais aucune envie de céder à sa demande. Je grimpais encore plus haut, jusqu'à voir plus loin dans l'arrière boutique, une pièce enfumée d'où émanais une odeur envoûtante. Finalement, je descendis de la barre où je m'étais établie pour me rendre dans cet endroit, y traînant le jeune homme.

-"Hey regarde la fumée laba, ça sent bon !! On y vas, dit ???"

Je connaissais déjà des odeur de fumée. L'encens, la bougie, le Tabac... mais cette odeur fruitée je ne l'avais jamais sentis. Et peu à peu, je sentais mes rouages qui s’accéléraient, et qui semblait mieux fonctionner. Une euphorie prenait mes circuit peu à peu, et je ne pouvais me retenir de ricaner de façon presque sournoise.

Oui, cette odeur était envoûtante.

Plus je m'approchais de la barre de lap dance, et plus l'air devenait lourd et irrespirable, empli d'une sorte d'odeur sauvage envoutante et dérangeante. Mon champ de vision se restreignait, l'atmosphère prenait petit à petit une teinte grise et opaque, que la lumière découpait telle une épéeA force de ne plus pouvoir respirer, les larmes me montèrent aux yeux. Je fis quelques pas en arrière, finalement, pour reprendre mon souffle. Lorsque j'eu quelque peu récupéré, je relevai les yeux vers la jeune androide. Je distinguais sa mince silhouette, presque dansante dans la peine ombre. Je devais avouer que quelque part elle avait du charme... Mais certain pas celui à faire sa catin sur cette foutue barre de danse!

"Yayoi, arrête ça maintenant, on a rien faire ici, c'est ridicule de te donner en spectacle comme ça."

Le ton était sans appel, j'esperai qu'elle l'avait saisi. Pas question que je reste une minute dans cette boutique délétère, au sens propre du terme vu que je peinais à respirer. Pourtant rien n'y fit, elle detourna brusquement la tête, me faisant ainsi dos, et se précipita de l'autre côté du magasin, comme immuablement attirée par un énième artefact lumineux, tourbillonant ou fumant. Je n'en pouvais plus. Et pourtant je devais la sortir de là, coute que coute. Maintenant j'avais une part de responsabilité sur son destin. Inspirant une grande bouffée d'air un peu moins irrespirable que plus en avant, je m'aventurai dans le fond de la boutique dans l'espoir de récupéré la jeune androide.