L'Homme et la Machine : Quand la Double Quête Commence... [PV Lloyd]

Spoiler:

Voila plusieurs jours que j'avais quitté les décombres que je pillais en compagnie de mon nouveau sujet d'étude. Un Humain qui était sensé tout m'apprendre, à condition que je l'accompagne dans une antre inconnue et qui soit-disant regorge de danger. Nous marchâmes depuis un nombre d'heure incalculable, et mon corps endoloris par ce rythme inhabituel essayait de suivre le rythme. De plus que dans cette forêt ; La seule chose qui éveillait mon intérêt était l'humain qui m'accompagnait en lui-même. Rien au alentour ne valait un regard. Alors je passais mes heures à l'observer en essayant de ne pas croiser son regard. A l’espionner, à l'épier et à tout en noter.

Le soleil commençait à disparaître peu à peu à l'horizon ; Un horizon inconnu, brillant de métal rouillé par endroit semblait-il. Surement une ville abandonnée à l'est de notre direction. Le noir ne me faisait pas peur : Mais j'angoissais à l'idée de me retrouver seule et perdu, loin des lieux autrefois civilisé que j'aimais tant.
Je ne quittais alors pas mon compagnon des yeux ; Afin de, premièrement, l'étudier ; et deuxièmement, ne pas le perdre.

Le Voyage serait encore surement très long.

"Rah, on s'est encore perdu dans cette putain de foret! Fait chier!"

Ça faisait trois jours qu'on marchait, et sur ces trois jours, on en a passer au moins deux dans cette espèce de foutue forêt! Enfin, tout n'était pas Rose, certes, mais pas noir non plus. En premier lieu parce que mon compagnon robotique semblait s'être décrisper... Un peu. On avait put parler un peu, enfin, échanger des banalités serait plus exact. Et elle m'avait même décoché un magnifique sourire timide un soir! L'autre point positif venait du fait que nous n'avions croisé aucune présence hostile. Ce qui est en soit un exploit vu l'apparence Robotique affirmée de Kimyou. Et j’espérais sincèrement que cette paix allait durer.
Je marchais devants, l'air effarouché (j'en rajoutais un peu pour que Kimyou puisse analyser et comprendre facilement). En réalité, je réfléchissais à ce que j'allais faire d'elle une fois arrivé à destination. A vrai dire, je n'avais pas le courage de lui parler maintenant de ça. Me raisonnant, je me dis qu'il faudrait bien le faire un jour, alors autant que ce soit le plus tôt possible.

"Kimyou... Je peux te poser une question?"

Me Battant pour ma survie parmi cette forêt bourrée de....FOUTUE BRANCHES QUI TE FOUETTENT LA TRONCHE DES QUE TU PASSE DERRIÈRE UN CRÉTIN QUI NE LES RETIENS PAS, j'écoutais le crétin en question de plaindre de ce dédale ; encore et encore...

-"Rah, on s'est encore perdu dans cette putain de foret! Fait chier!"

Allé, Rajoutes-en encore ! J'avais pas déjà assez envie de t'arracher les yeux de nous avoir perdu loin de mes villes chéries !! GRAAAH qu'un ange me retienne ; j'allais faire un bain de sang.

-"Kimyou... Je peux te poser une question?" entendis-je soudain.

Ravalant ma colère et mes envies de meurtres qui m'avaient déjà menée à des fantasmes sanglant de boyaux sortis, je lui répondis.

-Oui, bien sur, D'un air serein mais un peu agacé.

Kimyou semblait agacée. Ça devait être la première fois qu'elle s'aventurait en forêt, et à la voir se débattre avec les branches, je devinais assez facilement son état d'esprit du moment. Je m’arrêtai d'avancer, le temps qu'elle me rattrape et qu'elle remette de l'ordre dans ses cheveux. Puis j'entama la conversation.

"Tu sais, on devrait être arrivé à Steam City d'ici quelques heures, demain au plus tard. Je voulais te consulter quant à ce que tu souhaitais faire une fois arrivée en ville. Je veux dire... Je doute fortement que tu veuilles passer tes soirées avec moi dans l'appartement que j'ai à Steam City, d'autant que j'aurais certainement des choses à faire durant la journée, mais j'aimerais quand même savoir ce que tu prévois, histoire de voir si je peux éventuellement t'aider, ou à défaut te pistonner."

Je m'étais légèrement empourpré en lui disant ça. Je me sentais gêné. Je devais vraiment passer pour un vieux pervers à émettre l'hypothèse qu'elle puisse rester chez moi une fois là bas... M'enfin, je m'en fiches, j'espère qu'elle comprendra ma démarche.

Je l'écoutais sans vraiment comprendre où il voulait en venir. C'était évident, non ?

- Et bien fouiller et prendre tout se qui m’intéresse, étudier les humains si j'en croise... Pourquoi donc cette question ? demandais-je, curieuse.

Il était vrai que je n'aurais nul part où aller dans cette ville que je ne connaissais pas et cela m'angoissait un petit peu... mais avec le temps, je trouverais bien !

- Et puis peut-être que je rencontrerais d'autre humain avec qui faire connaissance, enchéris-je, enjouée et souriante.

Je reprenais la marche devant lui en me fiant à mon instinct à travers les arbres.

Mais ses questions trottaient toujours dans ma tête, malgré les réponses que je lui avais trouvé.

"Et bien fouiller et prendre tout se qui m’intéresse, étudier les humains si j'en croise... Pourquoi donc cette question? Et puis peut-être que je rencontrerais d'autre humain avec qui faire connaissance!"

Je souris à mon tour.

"Tu as raison, je suis sans doute pessimiste quand à ce qui peux arriver à une adolescente comme toi dans une grande ville comme notre destination. Je dois sans doute avoir un souvenir altéré, à force d'être seul dans la nature... Mais les Renégats de ne te font pas peur? Tu es un Steamborg tu sais, aussi humaine puisse tu être, et tes ailes sont là pour rappeler ce fait à tout le monde. D'autant que n'étant pas équipée pour le combat, tu seras une proie facile pour les extrémistes... M'enfin tu as raison, autant ne pas chercher à lutter contre son destin, il arrivera ce qu'il arrivera."

J'haussais les épaules et regardais l'horizon. Après tout, elle avait raison, je n'aurais plus besoin de sa compagnie une fois en ville, on tracera chacun notre route de notre côté. Et puis entre Euphoria, Jack et Louise, je n'aurais certainement pas le temps de m'occuper de cette fille. Il lui arrivera ce qui devra lui arriver et ce n'est pas mon problème...
J'entendis un bruit à ma droite, et j'aperçu furtivement un éclat brillant dans les buissons. Ça devait être mon imagination... J'entrepris de rejoindre Kimyou qui avait pris un peu d'avance, mais elle semblait avoir disparue. Machinalement, je pris l'Aertrailleur dans ma main droite sans pour autant le déployé entièrement.

"Kimyou...?"

Je le sentais pas... Mais alors vraiment pas!

-"Tu as raison, je suis sans doute pessimiste quand à ce qui peux arriver à une adolescente comme toi dans une grande ville comme notre destination. Je dois sans doute avoir un souvenir altéré, à force d'être seul dans la nature... Mais les Renégats de ne font pas peur? Tu es un Steamborg tu sais, aussi humaine sois tu, et tes ailes sont là pour rappeler à quiconque ce que tu es. D'autant que tu n'es pas équipée pour le combat, tu seras une proie facile pour les extrémistes... M'enfin tu as raison, autant ne pas chercher à lutter contre son destin, il arrivera ce qu'il arrivera."

- Les Renégats ? Qu'est ce que c'est encore que ça ? Et je ne suis pas une "Steamborg", je suis une Humaine ! Hu-mai-neuh !! dis-je, boudeuse. Et puis en quoi est-ce grave, une adolescente "comme moi" toute seule ? qu'est ce qui pourrait m'arriver ?! demandais-je, bien que j'étais sure de moi.

Soudain, je n'entendis plus ses pas derrière moi. Je m’arrêtais et scrutais le chemin que je venais de parcourir.

-...L-Lloyd ? appelais-je.

Mais aucune réponse ne se fit entendre. A la place, un bruit de course furtif et de feuilles qui se déplace. le bruit se rapprochait, il paraissait tourner autour de moi. Je voyais de temps à autre des feuillages et branches bousculés.

-...C-C'est vraiment pas drôle ! Et tu pourrais me répondre quand je te parle, idiot !! Criais-je, commençant à céder à la panique.

J'avais beau penser que personne ne pourrait m'en vouloir, quelque chose se mit en marche au fond de mes rouage. j'entendais une voix dans ma tête. "Attention... Attention..." disait-elle, l'air lugubre. Cette voix me semblait familière et m'angoissait, m’oppressait... Bien que je me mis à courir, paniqué sans savoir pourquoi, dans une direction inconnue.
Je courus, encore et encore à un rythme insoutenable...

Jusqu'à tomber dans une sorte de puits qui me parut sans fond jusqu'à se que je ne frappe lourdement le sol.

J'entendis Kimyou crier des propos incompréhensibles, puis un bruit sourd de chute et enfin, le silence. Et là, un seul mot me vint à l'esprit: MERDE!

"Aertrailleur: Protocoles de Combat activés"

Mon arme s'activa alors. Il s'agissait à première vue d'un tube en métal de 40 CM de hauteur et de 30 CM de diamètre, disposant une poignée avec une sorte de gâchette à une de ses extrémités. Lors de l'activation, le tube se déploie et prend la forme d'un canon mitrailleur englobant tout l'avant bras jusqu'au coude, donnant l'impression d'avoir un bras robotisé. La stabilité de l'arme est assurée par un système de coussin d'aer, un peu comme les airbags des voitures d'antan. Au bout apparait un canon permetant de tirer jusqu'à 3 projectiles à la fois. Ces derniers ne sont pas des munitions, mais tout simplement de l'aer concentré à très forte densité, puis propulsé une vitesse phénoménale dans l'atmosphère, où la pression est beaucoup plus basse. Ces munitions infinies portent à 30 mètres et peuvent se révélées fatales dans les zones sensibles tels que la tête ou le coeur.

Je couru dans la direction d'où provenait le bruit de la chute. J’arrivai rapidement devants une sorte de trou, un puits sans fond, dans lequel je devinais que ma petite "protégée" était tombée. Ça devait être un piège pour animaux, vu les installations de branchages et de feuilles mortes pour cacher le trou, mais Kimyou avait dut tomber dedans, soit en fuyant, soit attirée par un objet brillant. Elle n'avait vraiment pas de jugeote. L’excavation faisait environ 2M de côté, et j'estimais sa profondeur à une ou deux dizaines de mètres, rendant le fond insondable. Le reste de la foret était normale, si tant est qu'une foret faire de métal et de rouages pouvait être normale. Je n’apercevais ni buisson pour tendre une embuscade, ni point d'observation.

"Kimyou...?"

Je serrais un peu plus fort l'Aertrailleur dans ma main, avant de prendre mon courage à deux mains et de sauter à mon tour dans le trou.

Je tombais. Des secondes qui me paraissaient des heures. Puis ; le sol. Un bruit de craquement ; De métal qui s'entrechoque. Le noir absolut, malgré mes yeux grand ouverts. Mon souffle coupé. J'étais immobile, Incapacité de parler. Incapacité de voir. Incapacité de bouger. Incapacité de comprendre Sous moi, des rouages, des morceau de métal... qui semblaient être assemblés en morceaux humain. Puis, un bruit de pas accéléré.

-"Kimyou...?" Entendis-je

Réponse impossible. Analyse voix impossible. absence de conscience. Compréhension impossible. Se qui se passait, le bruit de chute et le poids sur moi que je venais de ressentir peu après avoir entendus mon nom, qui j'étais, qui me parlait.... tout et rien. Impossible. Erreur... Analyse impossible.

Erreur système. Veuillez Réinitialiser. Erreur système. Erreur système...

Spoiler:

Quelque chose amorti ma chute. Kimyou. J'étais tombé sur elle. Elle semblait comme... Déconnectée. Je ne dirais pas morte. Je suis sûr qu'elle a bien un petit truc dans la manche pour se redresser. Même si son état m’inquiétais légèrement... Les iris de ses yeux étaient noir jais, se confondant avec ses pupilles. Je me sentais en partie coupable, j'aurais dut faire plus attention lors de ma chute, essayer de tomber à côté d'elle. J'approchais ma bouche de son oreille.

"T'inquiète ma minette, c'est pas la fin."

Je me relevai puis fis une petite inspection d'usage. Le puits était construit en entonnoir. Le fond était beaucoup plus large que le l'ouverture, 15 mètres plus haut. En effet, le sol faisait au moins 7 mètres carrés. Le sol était jonché de restes de Steamborgs, mais de peu d'Androids complets. Ça devait certainement être des pièces qui s'étaient décrochées des victimes. Puis je vis sur ma droite une ouverture dans la roche. Une sorte de tunnel, d'environ 1M50 de haut. Ça devait certainement être par là que les renégats venaient récupéré leur "butin". Mais dans l'état de Kimyou, je ne pouvais rien faire. Je pris donc la décision d'attendre, soit l'arrivée des renégats, soit la réactivation de la petite. Même si je me demandais comment ce dernier miracle allait pouvoir s'effectuer.

Erreur Système... Erreur Système... Erreur Système... Critical Error, Veuillez Réinitialiser. Perte de Données. Reconnexion de l’unité centrale. Déconnexion...

Boum.

Reconnexion de l’unité centrale. Déconnexion...

Boum. Boum.

Reconnexion de l’unité centrale. Déconnexion...

Boum. Boum. Boum. Boum.

Batterie Rechargée. Reconnexion de L'Unité centrale. Mise à jour terminée. Redémarrage...

Je voyais. Je voyais peu. Mais je voyais. Je pensais. Je comprenais peu à peu...

Boum.... .... ....

Mettant ma main contre ma poitrine, j'analysais. Analyse en cours... Je tournais la tête et vis Lloyd. Je la tournais de nouveau et vis... des... Restes de....

-"Aaah !!" sursautais-je, me relevant d'un bond avant de retomber : mes jambes n'ayant pas pus supporter mon poids. "M-Mais qu'est ce que.... C'est quoi ça ?!! Et où on est ?!! Où tu m'as amené ?!" criais-je, comme une enfant en colère devant mon compagnon qui venait de faire brutalement volte-face, les yeux ronds.

- "Mais qu'est ce que t'as foutu ?!" Demandais-je le plus naturellement du monde, comme si les minutes qui venaient de s'écouler n'avaient jamais existé.

"Aaah !! M-Mais qu'est ce que.... C'est quoi ça ?!! Et où on est ?!! Où tu m'as amené ?! Mais qu'est ce que t'as foutu ?!"

Oh mon dieu! Miracle! La gamine méchanique refonctionnait... Il n'y avais pas un bouton MUTE par contre sur ces engins là? Ou faut faire comme sur les nanas normales -un bon baiser bien aligné-? Je lui répondis sur le même ton qu'elle, quelques dizaines de décibels moins fort quand même histoire de pas alerter les mercenaires qui ont concus ce piège, cachant tant bien que mal mon soulagement de la voir de nouveau "vivante"

"Chut! Tais toi! T'es tombée dans un trou comme une conne et j'ai été obligé de sauter pour venir te chercher! Nan mais c'est pas pour rien que j'ouvres la marche, imbécile! Maintenant tais toi ou tu vas les faire ra..."

Trop tard. Je voyais de la lumière dans le tunnel, et j'entendais des bruits de pas. J'avais toujours l'Aertrailleur dans ma main, mais il y avait un risque que je touche Kimyou si ça tournait à la fusillade générale.

"Ils arrivent, vient ici!"

Je la pris par le col, et la glissa contre moi et passant une main contre sa bouche, sans appuyer, simplement pour lui signifier de se taire. Puis je me plaça juste à droite de l'ouverture, attendant l'arrivée de mes futurs cibles que j'estimaient au nombre de deux ou trois. Posté ainsi, il y avait peu de risque que je rate mes cibles, et encore moins que je blesse Kimyou. La chance tournait, et ces enfoirés allaient voir ce qu'il en coûtait de s'en prendre à Lloyd le Vagabond.

"Chut! Tais toi! T'es tombée dans un trou comme une conne et j'ai été obligé de sauter pour venir te chercher! Nan mais c'est pas pour rien que j'ouvres la marche, imbécile! Maintenant tais toi ou tu vas les faire ra..."

commençait-il à me répondre. Sauter pour venir me chercher ? il n'avait pas l'air de s’intéresser beaucoup à moi quand je me suis réveillé ! Et si je n'avais pas entendus ces bruits, je ne serais pas tombé ! J'avais envie de lui dire tout cela, mais je l'entendis s’interrompre

"Ils arrivent, vient ici!" entendis-je avant que je ne puisse réagir.

Je sentis alors sa main m'attraper et me tirer contre lui, me bâillonnant sans trop appuyer. Qui allait arriver ?! Non mais il était sonné ou quoi ?! Je vis alors des lumières approcher. Et des hommes entrèrent dans le trou.

-"D-D'autre humains !!" M’exclamais-je, toute heureuse de rencontrer d'autre âmes vivante.

Et à ce moment, quelques quarts de secondes avant les assaut, j’échappais à l'emprise de Lloyd pour m'approcher de quelques distances de ces nouveau venus, sans réaliser le poids du danger qui pesait au dessus de ma tête.

"D-D'autre humains !!"

Kimyou se défit de mon étreinte au moment exact où les mercenaires firent leur apparition. Ils étaient trois. L'un était massif et portait un fusil de chasse coupé. Il peina à passer le trou. Le deuxième était beaucoup plus fin et petit. Il portait une paire de lunettes cloutées et tenait à la main une sorte de pistolet dépourvu de trou pour décocher les projectiles -sans doutes une arme à onde-. Le dernier enfin, avait environ ma carrure. Il utilisait quant à lui deux pistolets standard. Ils portaient tous la même tenue composée de Rangers noires, d'un Pantalon large gris et d'une veste à boutons anthracite. Ils se retournèrent comme une seule entité en entendant le cri de joie de Kimyou qui, Naïve, courrait vers eux dans le petit espace du puits. Je n'avais plusle temps d'hésiter. J’éliminerais la grosse brute en deuxième et le nabot en dernier, celui qui semblait être le chef de groupe me paru le plus dangereux.

Je pris mon élan en courant vers ma cible, faisant mine de tirer. Ce dernier, n'ayant pas le temps de dégainer, croisa les avant bras par réflexe pour se protéger. Protection inutile. Au moment d'arriver au contact, je pris une grande impulsion avant de sauter par dessus lui, la tête en bas, tourbillonnant, lui alignant quatre tirs dans la boite craniène. L'homme tomba raide mort. Un peu naze comme chef de groupe. Ma deuxième cible fut le colosse, qui curieusement n'avais pas tenté de s'emparer de Kimyou pour faire barrage. Il se tourna lourdement vers moi pour tirer. Réflexe. Je pris une nouvelle impulsion, me projetant sur le dos vers la droite, rebondissant sur mes omoplates et évitant ainsi les deux cartouches, en profitant pour lui aligner une salve dans la poitrine. Il s'effondra comme son compagnon. Mais ils avaient tous bu ou quoi? Il me restait le petit nabot. Il s'était planqué dans un coin, à triturer son espèce de Pistolet. Alors que je m'approchais de lui, une quatriême silhouette bondit sur moi. Un acolyte caché dans le couloir?

Non, c'était Kimyou. Ses yeux étaient blancs unis, sans expression, et l'autre ordure d'un mètre quarante rigolait dans son coin. C'était du Hack en bonne et due forme. Et j'avais trouvé le chef du groupe.

Alors que j'allais enfin pouvoir toucher ces nouveau arrivant, je vis mon compagnon bondir. Et la fusillade commença. Surprise, je reculais jusqu'au mur en un bond, me collant contre ce dernier au moment où les deux premiers hommes s'écroulèrent.

Mais que faisait-il ?! c'était monstrueux ! Pourquoi les abattre ainsi ?!!

-"M-Mais Arret-" commençais-je à crier.

Mais je n'avais pas pus dire un mot de plus. A ce moment, je sentis quelque chose dans mon dos. Cela m'avait traversé comme un coup de poignard. La douleur était insupportable et je m’effondrais. Et tout devint blanc.

Réinitialisation du mode de fonctionnement. Mode Offensive activé. Élimination de la cible. Repérage de la Cible en court. Cible verrouiller. Élimination de la Cible.

Le corps à présent pantin de la jeune fille s'élança alors sur son compagnon, le saisissant par la gorge. Elle le cloua a terre, s'affalant elle-même de tout son poids métallique sur le dos du jeune homme. Ses bras serraient son cou ; mais pas assez pour l’étrangler, pour une raison encore inconnue. Dans sa tête, tout était vague et vide. Elle était complètement ailleurs, et ici en même temps.

Qu'est ce qui se passe ? Tout est blanc et froid... Je marche dans un décor sans fin, où mur, sol et plafond se confondent... où je n'ai ni ombre ni reflet ; ou il n'y a rien appart l'horizon impossible à situer... Je ne me vois même pas moi-même. Étais-je vraiment en trin de marcher ? dans quel sens ou position étais-je ? je n'avais plus notion de rien. Le haut, le bas... Soudain, des flash venaient à mes yeux. Je me voyais, par bribes d'images, sur le dos de Lloyd. Je me voyais serrer son cou. Mais que se passait-il ? Étais-ce un rêve ? Ah ! C'était bien possible ! Il y a des fois où j'ai VRAIMENT envie de l'étrangler !
Mais là, une sensation étrange m'envahis. Quelque chose d'oppressant.

Je le sentais bien. Ce n'était pas un rêve.

L'autre enfoiré avait hacker Kimyou. Je ne pouvais rien faire. Elle ne m’étranglait certes pas fort, mais ça devait être une provocation. Je levais alors les yeux vers le nabot mercenaire.

"Alors connard, c'est rigolo de se planquer dans un coin avec une manette, à jouer avec ses petits soldats mécaniques hein? Pas de risque de se faire buter comme ça! Et puis c'est tellement facile de les faire rentrer après!"

Je le vis écarquiller les yeux, déconcerté par mon audace de l'avoir insulté alors que j’étais dans une sale situation. Je le vis triturer un peu plus vite la télécommande, mais rien ne se passa. Kimyou ne resserrait pas son etreinte. Son coeur la retenait. Je tentai alors le tout pour le tout et lui murmura tout bas.

"Tu vois Kimyou, une autre chose qui fait que tu n'es pas humaine. Cet homme là bas contrôle ton corps à l'aide d'une télécommande. Hors, c'est impossible de faire ça sur un humain. Alors montres moi a quel point tu es humaine petite... Résistes à son emprise. Lâches moi j'ai encore plein de choses à te montrer et puis... J'ai confiance en toi... Si ça, ça compte un tant soit peu pour toi, rien que pour ça, résistes."

Je croisa les doigts, sans y croire.

Je ne comprenais pas se qu'il se passait, mais j'essayais de me retenir coûte que coûte, sans vraiment savoir comment faire. C'est alors que j'entendis sa voix.

-"Tu vois Kimyou, une autre chose qui fait que tu n'es pas humaine. Cet homme là bas contrôle ton corps à l'aide d'une télécommande. Hors, c'est impossible de faire ça sur un humain. Alors montres moi a quel point tu es humaine petite... Résistes à son emprise. Lâches moi j'ai encore plein de choses à te montrer et puis... J'ai confiance en toi... Si ça, ça compte un tant soit peu pour toi, rien que pour ça, résistes."

... ................. ......................................................... Saturation du Système.

De la fumée s’échappa des oreilles de la jeune cyborg.

-"COMMENT ÇA, PAS HUMAINE ?!! JE TE L'AI DIT NON, TRIPLE IDIOT !" Hurlais-je dans un accès de colère, resserrant d'un coup sec mon étreinte jusqu'à lui faire claquer le cou. Il perdit alors l'équilibre et je fut renversé, tombant en une roulade en avant.

-"Toi et ton charabia incompréhensible de 1001 raisons pourries pour me dire que je ne suis pas humaines ! Quant est ce que tu vas enfin admettre que je suis aussi humaine que t-"

Je n'avais pas pus finir ma phrase. Énervé, J'avais violemment marché sur le bras-arme de mon compagnon. Et le coup partit. Sous la surprise, je lâchais un cris et m’effondrais derrière lui.

Je venais de blesser au pied le gringalet qui tentait de se faire la malle.

Au moment ou l'Aertrailler s'activa sous la pression du pied de Kimyou, comprenant un peu trop tôt que je n'avais plus aucune issue, j'hurlai:

"Fréquence Ultima, Le Requiem de la Chute!"

Une onde de choc d'une violence inouie traversa mon corps, en commençant par mon poitrail, lieu de l'emission. Mais ce ne fut rien face à celle qui traversa la pièce. Les murs, pourtant faits de roche massive en tremblèrent. Le nabot fut percuté de plein fouet par la vague, et se vit projeter 10 mètres plus loin, assommé contre la paroi. L'android quant à elle fut également repoussée en l'air, et retomba au centre du puits dans un bruit sourd. De la confiance? J'étais pathétique. Comme pour me défouler de cette colère destinée à moi même, je couru jusqu'au nabot et lui fracassa le crane contre les pierres, jusqu’à voir du sang jaïr de son crâne. Puis je pris la télécommande, la désactiva et la rangea dans ma ceinture. Lorsque je fus certain qu'il était hors d'état de nuire je retournai sur mes pas, vers le corps inerte de Kimyou.

Je lui assénai un violent coup de pied dans le ventre. Puis dans la poitrine. Trois fois. Elle ne réagissait pas. Je pris la télécommande de l'autre nain, et fini par trouver le bouton que je cherchais. L'effet fut Radical. Kimyou se redressa en hurlant avant de tomber à genoux et de prendre un coup de pied circulaire dans la mâchoire. J’espérais qu'elle souffrait de mes coups autant que je souffrais de sa trahison.

"Et dire que j'ai osé t'assimiler à ma soeur, alors que tu as tenté de me tuer. A ce rythme là, tu ne seras jamais le centième d'un humain. Adieu, sale android de merde."

Je me retournai, rangeai l'Aertrailler à ma ceinture et m'engageai dans le tunnel. Je serais à Steam City dans deux heures. J'avais assez perdu de temps comme ça.

Alors que je restais au sol, pétrifié par se que je venais de faire et secoué de la violence à laquelle j'avais été repoussé, je vis Lloyd s'approcher du petit garçon qui avait été frappé de plein fouet par l'attaque. Et le massacrer. Je restais là, à regarder la scène. Dans mes yeux, toutes les couleurs s'étaient mélangées. Alors c'était ça, les être humains...? Des bêtes violentes qui ne pouvaient être comprises que par la force ? Alors n'étais-ce pas se que j'avais imité ? Je pensais comprendre peu à peu la bêtise humaine... La "Loi" du plus fort : Où celui qui frappe le plus s'emmerde le moins. Et même lui ne faisait pas exception à la règle...

Je le vis alors s'approcher de moi ; sans vraiment le capter. Mais je fus vite sortis de mes pensée lorsque je sentis ses coups. C'est bien ça. Des bêtes qu'il faut frappé pour qu'ils nous comprennent : Et qui frappent deux fois plus fort en retour. Encaissant ses coups sans vraiment être présente, je sentis quelque chose se briser en moi. Non pas un rouage ou un mécanisme. C'était le coeur que je conservais. Ce coeur brisé par la chute des illusions que m'avait donné celle qui m'en fit cadeau. Ce coeur dont je n'étais plus sure d’être fière à présent.

"Et dire que j'ai osé t'assimiler à ma soeur, alors que tu as tenté de me tuer. A ce rythme là, tu ne seras jamais le centième d'un humain. Adieu, sale android de merde." entendis-je alors qu'il s'éloignait.

Je serrais les poings. un brin de colère montait peut-être plus haut que mes autres émotions. Je parlais alors avant qu'il ne soit trop loin.

-"Pas le centième d'un humain... j'ai pourtant bien agis comme vous là, non ? j'ai essayé de me faire comprendre par les coups... ce n'est pas ça que font les humains ? s’entre-tuer sans même se connaitre, pour des raisons inconnues et stupide ? C'est ça les humains, des êtres qui ne chérissent même pas le coeur dont ils sont doté, qui ne chérissent même pas les membre de leur propre espèce ?"

J'avais parlé d'une voix chevrotante, et des sanglots ainsi qu'une pointe de colère insurmontable montait en moi.

-"Si l'humain n'est qu'un pantin où ne demeure que Violence et survie au dépend des autres, alors je ne veux plus être humaine."

Je m'arreta.

"Il faut savoir s'adapter à son auditoire. A partir d'un certain niveau de compréhension, les humains peuvent interagir sans contact physique. Mais il se trouve que ni toi ni ces types ne sont aptes à régler les différents autrement! Tu t'es vue? La première chose que tu as faite au moment ou le hack a sauté, c'est de tenter de m'étrangler encore plus fort! Tu te rend compte? Alors que je me bat pour nous deux? Alors que je te protège comme... Toi, tu leur facilite la tache? Comment tu appelles ça toi? Hein, dit moi? Ça t'aurais fait quoi si je t'avais laisser crever dans ton trou sans sauter pour venir te chercher? Rien sans doute, vu que tu n'en as RIEN A FOUTRE de moi, à part si je peux t'éviter la gêne d'être récupérée par ces types pour qu'ils te démontent et qu'ils vendent tes pièces, ou qu'ils te transforme en poupée gonflable pour gosses de riches! Et moi, j'ai fait l'erreur de m'attacher un peu à toi. Erreur critique. Tu sais quoi? Tu l'es humaine! Aussi égoïste, aussi insensible que le connard moyen que tu dénonces en moi! T'es contente? Tu sais ce que c'est savoir utiliser son coeur? C'est dominé ses pulsions pour permettre aux autres de vivre en bonne entente! Et si chacun le fait, tout le monde est heureux! Mais il y a des gens comme ces types ou comme toi qui ne peuvent pas comprendre ça! Qui ne pensent qu'à eux, sans réfléchir à la tristesse et au mal qu'ils engendrent, ou même simplement aux risques qu'ils font courir aux autres! Maintenant, tu vas rester là, avec tes désirs impossibles et ta quête d’existence, ou alors je te démonte avec ça *agite la télécommande* après t'avoir violer! Compris?"

J'etais désemparer. je voyais des images de Louise défiler devants mes yeux. Je pleurais, en agitant la télécommande et en serrant ma main libre. Je ne savais pas quoi faire. Image. Larmes. Images. Larmes. Images. Louise. Larmes. Kimyou. Je m’effondrais, pleurant toutes les larmes de mon corps.

Je l'écoutais, la colère montante en moi. Je commençais à regretter amèrement de ne pas être resté dans ma petite ville tranquille, loin de tout ça, recluse dans mes rêve de se que je croyais être de "L'humanité"...

- "S'Adapter à son auditoire... T'en a de bonne, T'es la deuxième personne au monde avec qui j'ai parlé depuis que j'ai été créé et jusqu'ici je n'avais encore jamais rencontré ce type de comportement ! Lorsque j'ai repris mes esprit ; les seules choses que j'avais dans le tête... C'était qu'encore une fois, tu me considérais comme un tas de ferraille alors que je me démenais depuis je ne sais combien d'années pour au moins par-être humaine ! à chaque fois que tu prononce ces phrase qui me réduise à l'état de simple robot à clef ; je sent toutes ces années d'efforts devenir vaine et mon passer ; partir en fumée ! Alors oui, j'ai essayé de te faire mal pour que tu comprennes... Car c'était apparemment la seule façon de te faire réagir !! Tout se que j'avais en tête, c'était ces mots... tu crois franchement que je savais se qui se passait alors que je venais de me réveiller ?! Et toi qui ne m'explique rien alors que tu es sensé "tout m'enseigner" ! Si j'en avais eu rien à foutre, j'aurais même pas essayé de revenir, ça m'aurait évité bien des emmerde !!! Et tu peux bien faire se que tu veux, je m'en contre-fiche!!" finis-je par hurler, reprenant mon souffle bruyamment.

Je l'entendis alors pleurer. Un sentiment étrange monta en moi, comme si je regrettais presque mes paroles. Quelque chose qui m'attristait ; un sentiment de culpabilité...
Je tentais alors de me redresser, mais mes mécanismes ne l'entendaient pas de cette oreille. Avec cette chute et tout se qui s'en était suivi, j'avais du mal à bouger. Dans un ultime effort, je tentais de nouveau de me lever pour me hisser à coté de lui...

Mais m'étalais lamentablement comme un petit enfant ne sachant pas marché, le visage le premier en plein dans un tas de boue.............

Spoiler:

Je l'entendis débiter son discours, me faisant réaliser a quel point j'avais eu tors de parler comme ça. C'est vrai que mes méthodes n'étaient pas très pédagogiques... Et que c'était encore une enfant... Je m'en voulais toujours, mais cette fois ci uniquement parce que j'avais encore frapper trop fort pour la faire réagir.
Je l'entendis tomber à côté de moi. Je ne savais pas où j'étais. Je ne savais pas ce que je devais faire. Je ne savais rien. Je savais juste que j'étais triste. Je ne fis donc rien.

Ce monde était réellement moche.

Je rampais donc jusqu'à son niveau, incapable de faire plus, le visage couvert de boue. Je n'aimais pas voir les larmes de quelqu'un. Je dirais même que je ne supportais pas ça. ce sentiment d'impuissance ; de la peur du faux-pas...
Je poke alors sa joue pour qu'il relève les yeux du sol. Juste ce petit geste qui aurait pus être anodin, mais qui, je l’espérais, le refait peut-être réagir un petit peu. Mes yeux étaient teintés de bleuté et pourpre. Je restais là, mon doigt toujours contre sa joue. Puis finalement, je reposais ma main au sol. Fixant ses pupilles dans l'espoir de le comprendre ; au moins un peu. J'avais vue deux facette du miroir : Peut-être une gentillesse et tendresse espiègle et une violence sanglante à nous en ecoeurer.

Je me laissais alors reposer au sol, allongeant ma tête à terre tout en le fixant toujours.

-"Les humains... Sont vraiment bizarre." en conclus-je.

"Les humains... Sont vraiment bizarre."

Je crois que quand elle a dit ça, j'ai affiché un sourire au milieu de mes larmes. Elle comprenait enfin. Elle allait commencé à grandir. Puis je sentis le contact de sa main contre ma joue. Et j'eu un déclic. Je savais ce que je devais faire. Je la releva par les épaules. Puis la serra contre moi. Je sentit nos deux coeurs se calmer progressivement. Mes larmes refluèrent. Après tout, je lui avais dit. On apprend pas dans la joie et la bonne humeur. Et si elle avait appris, alors j’espérais qu'elle était heureuse de sa découverte. J'embrassai ses cheveux comme on embrasse les cheveux d'un enfant apeuré après avoir vu un chien aboyant.

"La fusillade est finie petite... C'est terminé."

Je resserrai un peu mon étreinte, avant de la desserrer et de la lacher, puis de me reculer de deux pas. J'avais eu tors. J'avais eu tors depuis le début. C'était une enfant. Je devais la ménager comme tel. Et puis ce n'était pas ma soeur, même si elle me rappelait cette dernière. Et ce n'était de surcroît pas une humaine. Il était normal qu'elle ne raisonne pas comme moi, un adulte humain.

"Je... je suis désolé je t'avoir frappé et... De t'avoir rendue triste en pleurant comme un idiot devant toi. Ma proposition tiens toujours, tu peux continuer à me suivre jusqu'à Steam City si tu le souhaites. Sinon... Je ne sais pas. Si tu veux me suivre... Je m'efforcerais de t'enseigner les choses différemment. Ma méthode jusqu’à présent n'était pas géniale, je te l'accorde... Je te laisse réfléchir, je me dirige vers la sortie? Je t'y attendrais... A toutes..."

Je fis ce que j'avais dit et me dirigeai vers la sortie. Promis Kimyou, à partir de maintenant, je serais un bon tuteur!

Alors que je le regardais, je le vis me soulever et me prendre dans ses bras. Ça, je savais se que c'était. Pour une fois, je n'étais pas dans l'ignorance, et ramenais légèrement mes mains dans son dos.

"La fusillade est finie petite... C'est terminé."

Ça, je le savais déjà. Mais je n'ajoutais rien ; me doutant que ça devait le soulager de le dire à voix haute.

"Je... je suis désolé je t'avoir frappé et... De t'avoir rendue triste en pleurant comme un idiot devant toi. Ma proposition tiens toujours, tu peux continuer à me suivre jusqu'à Steam City si tu le souhaites. Sinon... Je ne sais pas. Si tu veux me suivre... Je m'efforcerais de t'enseigner les choses différemment. Ma méthode jusqu’à présent n'était pas géniale, je te l'accorde... Je te laisse réfléchir, je me dirige vers la sortie? Je t'y attendrais... A toutes..." dit-il avant de s'éloigner.

Sur ces mots, je sus immédiatement quoi faire, pour une fois. Tenant à peine debout, je tentais de faire quelques pas. Mais à peine en avais-je fais deux que je tombais une fois de plus ; m'étalant complètement dans la boue, ma main s'accrochant au bout de son manteau que je failli déchirer dans ma chute.

-" A-à condition que tu m'apprennes tout le charabia que tu me répète depuis des jours ; un mot après l'autre ! Je veux connaitre tout les mots, et toutes les expression ! Et aussi... Comment on doit réagir dans toutes sortes de cas !"

J'avais repris courage en ma quête d'humanité. J'avais vue un visage sanglant et ignoble de l'âme humaine. Mais j'avais aussi compris que les humains ne sont pas une chose. Ils en sont plein. Leurs âmes sont complexe, un assemblages de multitudes de chose. Et je voulais tout apprendre, tout savoir ; tout assembler.

Après, il ne tiendrais qu'à moi de savoir quels éléments je devais et voulais garder.