La Pièce de Cuivre~ [PV - Kimyou]

On avait monté un Bivouac à l'orée de la forêt, et on s'était même permis de faire un feu à l'aide de brindilles et de feuilles mortes. On avait marché en silence depuis 2 jours que l'on était tombés dans le piège des mercenaires (Steam City était beaucoup plus loin que d'après mes estimations) et je n'avais toujours pas tenu ma promesse de lui apprendre des choses concernant les humains. Pourtant, il était temps de le faire, car la capitale se profilait au loin. Il fallait que je la mette au courant concernant les dangers qu'elle allait rencontre là bas, et comment elle allait devoir se débrouiller.
Elle était assise de l'autre côté du feu, la tête baissée, les yeux rivés sur un pendentif circulaire -surement une montre à gousset- qu'elle avait trouvé dans une étrange cabane dans laquelle nous avions passé une nuit en chemin. Je toussotai avant de commencer ma leçon, car j'avais une petite idée de par où commencer

"Très bien Kimyou, aujourd'hui, je vais te donner une première leçon sérieuse sur le monde des humains en t'expliquant... *sort une pièce de monnaie argentée de sa poche* le système économique du Royaume de Vapeur, ou pour faire plus simple comment s'articule tout les comportement humains que tu as déjà rencontré avec les mercenaires de l'autre fois et que tu rencontreras surement à nouveau maintes fois à la capitale. Ca t'intéresses?"

Après plusieurs jours de marche, nous nous arrêtâmes pour nous reposer dans l'aura protectrice d'un bon feu de bois. En chemin, j'avais pus fouiller une vieille ruine abandonné et à présent, riais doucement seule de mon butin que j'examinais près du feu, toute heureuse du trésor que j'avais pus trouver.
Mon compagnon pris alors la parole.

"Très bien Kimyou, aujourd'hui, je vais te donner une première leçon sérieuse sur le monde des humains en t'expliquant... *sort une pièce de monnaie argentée de sa poche* le système économique du Royaume de Vapeur, ou pour faire plus simple comment s'articule tout les comportement humains que tu as déjà rencontré avec les mercenaires de l'autre fois et que tu rencontreras surement à nouveau maintes fois à la capitale. Ca t'intéresses?"

Au tintement de la pièce de monnaie, je relevais les yeux. Je la fixais de mes yeux dilaté tel un chaton, à 100% pourpre, suivant des yeux et de la tête la pièce avec laquelle il jouait.

-"B-Biensuuuuuuuuuuur" dis-je en me retenant de baver.

Spoiler:

"B-Biensuuuuuuuuuuur"

Son expression me fit rire gentiment. Une enfant, encore une fois. Je m'assis en face d'elle, à côté du feu et lui tendis la pièce, qu'elle s'empressa de prendre.

"Très bien. Alors ce que tu as dans la main est une pièce de monnaie. Il en existe différent types. Celle que tu as est une pièce en argent. C'est l'unité de base du système. Toutes les autres pièces ont des valeurs qui sont des multipes ou des sous-multiples de la valeur de cette pièce. Par exemple *sort quelques pièces de cuivre de sa poche* il faut cinq pièces de cuivre comme ça pour avoir la valeur d'une pièce d'argent comme tu as dans la main. C'est à dire également que tu peux échanger cinq pièces de cuivre *fait un tour de passe-passe et se retrouve avec une pièce d'argent dans la main* contre une pièce d'argent, mais ce n'est pas toujours intéressant de faire ça. Il existe aussi d'autres types de pièces qui valent plus que la pièce d'argent, mais je n'en aie pas sur moi, et elles ont beaucoup de valeur. Elles sont incrustées de pierres de différentes couleurs, et en fonction du nombre et de la couleur des pierres, tu peux dire la valeur de la pièce. Par exemple, une pierre jaune vaut deux pièce d'argent, donc une pièce avec dix pierres jaunes vaut vingt pièces d'argent. Jusque là ça va, tu arrives à suivre?"

Se qu'il me disait me paraissait étrange. Au fond de moi, je savais tout ça. Je ne sais pas comment, mais je le savais. C'est comme un savoir de naissance...

- Ça... C'est comme les euro et les Dollars d'autre-fois, non ? C'est.... "acheter"... ?

Je regardais la pièce dans ma main, quelque peu troublé. Je savais exactement se que c'était, mais je n'en avais jamais vue de tel auparavant. Cette sensation était plutôt bizarre.
Je levais la tête et le regardais, la tête légèrement penché sur le côté

- Je... crois que je connais tout ça...

Spoiler:

"Oui, c'est exactement ça! La monnaie s'appelle la Dust, ce qui veux dire poussière en Anglais. Le concept est le même qu'avant. Acheter, Vendre, Troquer, faire du commerce... Mais maintenant, les produits vendus ont bien changé. Il existe une faction anti gouvernementale appelée les Renégats. Et ils font dans le commerce de Steamborg. Ils les achètent une misère ou les capturent dans la nature avant de les vendre en tant qu'esclaves -par exemple comme défouloir sexuel pour les acheteurs les plus fortunés-, que travailleurs dans les mines ou à l'état de pièces détachées. Ils en gardent en plus une partie, mais peu de monde, y compris parmi leurs rang, sait ce qu'ils en font. Expériences? Machines de Guerre? Ils font également de la propagande pour l'abolition de leurs droits. A vrai dire, on ne comprend pas bien leurs buts, mais ce n'est surement rien de bien reluisant. Quant à ton cas... Les Renégats ne chercheront pas comme moi à savoir si tu es humaine ou pas. Ils verront ton corps mécanique, et ils te tomberont dessus. Tu seras surement vendue très cher à une famille de noble en tant que bonne à tout faire... Pour en revenir à l'argent, fait attention. C'est la base de la société à Steam City. Il faut en avoir, le montrer et l'utiliser, mais ne pas trop le faire jouer: tu risquerais de te faire escroquer ou même d'être volée. L'argent c'est le pouvoir, mais un pouvoir aisé à dérober ou à abolir. Il faut ruser pour le garder et dans le meilleur des cas l'augmenter. Et une grande majorité d'Humain est prête à tout pour en disposer... Y compris à tuer, comme nos adversaires de l'autre jour."

Je mis mes mains dans mes poches et pris tout l'argent qui s'y trouvait: vingt pièces de cuivre, vingt-trois pièces d'argent et deux pièces de 5 cristaux jaunes. Je lui mis dans les mains, avec également les cinq pièces de cuivre et la pièce d'argent que j'avais dans ma main. En comptant la pièce d'argent qu'elle tenait, elle avait 50 Dust. Je lui remis également une petite bourse que j'avais dans mon sac.

"Tiens, Cadeau. Tu risques d'en avoir besoin. Pour te donner un ordre d'idée, une baguette de bon pain coûte une pièce de cuivre, un repas dans une bonne petite auberge 3 pièces d'argent ou Dust et un beau bijou au minimum 10 Dust. Ne t'inquiète pas pour moi, j'ai un coffre plein à la Capitale!"

Et voila Kimyou, tu as la première clé pour bien réussir.

Il partit dans une longue explication dont je ne compris que la moiter. J'avais bien assimilé le système de Commerce ; mais j'avais encore un peu de mal avec le reste. Il m'offrit alors plusieurs pièces et de quoi les transporter. Alors que j'allais protester, il m'interrompit.

"Ne t'inquiète pas pour moi, j'ai un coffre plein à la Capitale!"

J'acceptais donc son don ; les yeux brillant pourpre devant les pièces incrustées. Je reviens alors à mes idée première.

- "Mais... puis-je te poster une question ? Pourquoi les "Renégats" font ça ? Seulement pour l'argent ? ou parce qu'ils n'aiment pas... les gens qui ont quelques morceau mécaniques ? Et... C'est quoi une "Mine" ? Un "Défouloir Sexuel" ? Un "Esclave" ? Et une "Bonne à tout faire", ça fait quoi vraiment ?" demandais-je

Son texte semblait à un texte à trou pour moi. Après tout, j'avais été élevé dans un berceau de gentillesse et d'affection... Je ne comprenais pas ces thermes étranges qui paraissaient si violent. Je ne connaissais pas ces situations de méfiance ou de peur... Tout se que je connaissais, c'était la chaleur d'une amie et d'un foyer ; et l'horreur de la perte de ces choses qui m'étaient si chères. Des humain, je ne connaissais presque rien d'autre, au fond.

Et j’espérais que Lloyd pourrait répondre à toutes mes question... Car je ne comptais pas m’arrêter là !

J'étais gêné... C'était justement les mots que je voulais à tout prix éviter d'expliquer... Inspirant un grand coup, je fis une tentative d'explication...

"Je te l'aie dit, on ne sait pas pourquoi les Renégats font ça... Sûrement un petit peu pour les deux... Surement pour autre chose aussi mais je n'en sais pas plus...
Une mine est... Un endroit sombre et profond où on l'on peux trouver des choses qui peuvent se revendre cher comme... Des gazs... Une sorte de bois noir spécial pour brûler appelé Charbon. Les ouvriers de la mine doivent se lever tôt et se coucher tard. C'est un travail assez désagréable, c'est pourquoi certaines personnes tendent à le faire effectuer par des machines...
Un esclave est une personne qui doit obéissance à un maître sans contrepartie. Il doit répondre à ses ordres à la première sollicitation, et il peux être puni dans le cas contraire... C'est un objet aux yeux d'une grande part de la population... Un esclave peux aussi servir de... Cible *serre les poings* aux différentes pulsions de son maitre, comme le sadisme -le plaisir par la violence gratuite- ou le besoin d'avoir un rapport sexuel...
Cette dernière chose est un peu compliquée à expliqur... Il s'agit d'un act qui consiste à... *air gêné* faire pénétré une partie précise du corps d'un être de sexe masculin dans une cavité que seules les femmes ont appelée Vagin... Cet act procure un intense plaisir, surtout lorsqu'il est accompagné d'un sentiment fort car c'est avant tout, comme le baiser, une marque d'affection... Et les gens n'ayant personne pour pratiquer cet act utilisent leurs... Esclaves... Pour le faire, même si ces derniers ne veulent pas, car il faut savoir qu'avoir un rapport sexuel implique une réelle acceptation et une vraie envie... Mais c'est difficile à expliqué si tu ne l'as jamais vécu...
Une bonne à tout faire s'apparente un petit peu à un esclave, mais elle conserve son statut d'humain et sa dignité... Elle fait la lessive, le ménage, la cuisine, les courses, les poubelles... Elle peut aussi servir de tuteur aux enfants de leurs employeurs... Contraire aux esclaves, elle reçoit un salaire et peux garder sa dignité... Elle n'est pas obligée par exemple d'avoir des rapports sexuels avec son employeur même si ce dernier le veut..."

J'étais pourpre... Avoir dut expliqué ce qu'étais un rapport sexuel à une personne ayant une mentalité d'enfant m'avait mit dans tout mes états.

"Tu... C'est bon, ou tu veux que j'explicite quelque chose?"

- "Je crois avoir compris... Je connais le "charbon". Mais... Pourquoi les esclaves ne s'échappent pas ? Si il ne veulent pas, ils ont qu'à partir ! Et... pourquoi est ce que les gens ne voudrait pas avoir un rapport si c'est affectif et agréable ? Tant qu'il y a de l'amitié..."

Petite Naïve que j'étais, j'avais toujours crus que l'amitié était le sentiment le plus fort au monde. Plus fort que la haine. C'était d’ailleurs le seul sentiment que j'avais connus. Je n'avais jamais eu l'occasion d'Haïr quelqu'un.

-"..Oué... Les humains son bizarres." Me dis-je à moi-même.

Je mis ma petite montre dans la bourse, et pris une pièce argentée que je gardais sur moi avant de ranger ma bourse. En cas de vol,

J'aurais toujours cette pièce avec moi.

Kimyou écoutait attentivement mes explications, sans tiquer ni s'offusquer de mes propos. Apparemment elle n'avait pas remarqué que j'étais gêné. Et c'était tant mieux! Elle prit alors la parole, d'une voix incertaine

"Je crois avoir compris... Je connais le "charbon". Mais... Pourquoi les esclaves ne s'échappent pas ? Si il ne veulent pas, ils ont qu'à partir ! Et... pourquoi est ce que les gens ne voudrait pas avoir un rapport si c'est affectif et agréable ? Tant qu'il y a de l'amitié..."

Ouf, elle partait dans une bonne direction. Je ne voulais pas m’étendre sur les détails techniques, mais explicité les sentiments ne me gênait pas. Ma nuque se détendit. J'étais d'autant plus heureus qu'elle comprenne et accepte les dangers qui pesaient sur elle.

"Vois tu un esclave n'a pas vraiment le choix... Il est faible car sous alimenté en nourriture lorsque c'est un humain et en Aer lorsque c'est un android. Il n'aurait pas la force physique de fuir et de s'opposer aux sécurités conçues pour le maintenir captif... Et... Tu crois vraiment que tu peux éprouver de l'amitié pour quelqu'un qui te frappe quand tu lui désobéit ou quand tes actes ou tes états d'âmes ne lui plaisent pas? Ou même simplement parce qu'il éprouve le besoin de te frapper pour son plaisir? Et puis même, normalement, on n'a pas de rapport sexuel avec un simple ami... Il faut éprouver quelque chose d'autre... Qui s'appelle de l'amour... Mais le jour où tu comprendras ce que c'est... Tu viendras m'expliquer ok? Ca sera ton tour de m'apprendre quelque chose sur les humains! *Grand sourire* Juste... Si tu veux devenir un humain, pas besoin de chercher désespérément l'amour, parce que c'est quand tu le cherches que tu risques le plus de ne pas le trouver. Et puis une amitié sincère suffit amplement."

J'étais satisfait. Elle comprenait bien et acceptait mes réponses sainement. Si c'était un humain, j'aurais dit qu'elle avait mûrit. Ou alors était-ce mon comportement qui avait changé? Ma foi, un peu des deux surement.

-"Vois tu un esclave n'a pas vraiment le choix... Il est faible car sous alimenté en nourriture lorsque c'est un humain et en Aer lorsque c'est un android. Il n'aurait pas la force physique de fuir et de s'opposer aux sécurités conçues pour le maintenir captif... Et... Tu crois vraiment que tu peux éprouver de l'amitié pour quelqu'un qui te frappe quand tu lui désobéit ou quand tes actes ou tes états d'âmes ne lui plaisent pas? Ou même simplement parce qu'il éprouve le besoin de te frapper pour son plaisir? Et puis même, normalement, on n'a pas de rapport sexuel avec un simple ami... Il faut éprouver quelque chose d'autre... Qui s'appelle de l'amour... Mais le jour où tu comprendras ce que c'est... Tu viendras m'expliquer ok? Ca sera ton tour de m'apprendre quelque chose sur les humains! *Grand sourire* Juste... Si tu veux devenir un humain, pas besoin de chercher désespérément l'amour, parce que c'est quand tu le cherches que tu risques le plus de ne pas le trouver. Et puis une amitié sincère suffit amplement."

Je réfléchis un moment. Tout n'était pas clair dans ma tête. Trop de choses étaient incohérente.

-" Alors pourquoi leurs maîtres veulent avoir des rapports avec eux si ils ne sont pas... "Amour" ?" dis-je sans même comprendre ma phrase. "Et c'est quoi la Différence avec l'amitié ?"

Je fis mumuse avec la petite pièce un moment, attendant sa réponse. Tout cela m’intriguait beaucoup, et je me sentais peut-être un petit peu plus humaine à chaque réponse acquise.

Mais les humains étaient si étrange et contradictoire que je risquais de mettre du temps avant d'en devenir totalement une.

"Alors pourquoi leurs maîtres veulent avoir des rapports avec eux si ils ne sont pas... "Amour" ? Et c'est quoi la Différence avec l'amitié ?"

Je repris mon explication, sentant que je m'engageais sur un chemin tortueu.

"Et bien... Avoir des rapports avec quelqu'un qui ne le souhaite pas c'est comme... Comme quand tu t'es faite hacker! On rentre à l'intérieur de toi, on penètre ton intimité, ce qui n'appartient qu'à toi, sans ton consentement, simplement pour te prouver que tu es la plus faible et pour abolir un peu plus ta volonté...
Et me demande pas ça! Je te l'aie dit, j'en sais rien..."

Je détournai mon regard, un peu honteux.

"La première fois que j'ai eu un rapport avec quelqu'un, ce fut avec ma meilleure amie... Lucy... Je l'aime beaucoup, mais c'est simplement de l'amitié... Si tu veux savoir... Je ne sais pas moi même ce qu'est l'amour, car je n'aie jamais été amoureux..."

Puis je redirigeai mon regard sur elle.

"Mais regarde, j'ai pas l'air malheureux non? *Grand sourire*"

Je regardais un moment ses yeux.

- "...Même si c'était que de l'amitié... tu avais beaucoup d'affection pour elle, non ? peut-être que ça lui aura suffit.. Peut-être qu'elle aussi ne savait pas se que c'était "amour""...

- "Ce n'est pas logique de forcer quelqu'un a faire ça par méchanceté si c'est quelque chose qu'on fait quand on est "amour"..."

Je fronçais les sourcils, essayant d'assimiler cette nouvelle information. Mes circuits étaient embrouillé. Cela devait être comme ça, pour le cerveau des humains. Je me demandais si ce dernier s'agitait à l’intérieur, tellement il devait être embrouillé... Peut-être mon nouveau sujet d’étude pourrait-il m'aider à éclaircir ce mystère ?

Je marchais à quatre pattes jusqu'à lui et m'assis sur mes genoux avant de mettre ma main sur sa tête pour voir si sa gigotait. Au bout de plusieurs seconde, constatant qu'il n'y a rien, je baissais ma main l'air un peu déçu. Je m'éloignais un peu et me rassis en face du feu. Je me mis alors à repenser à se qu'il m'avait dit. Et une phrase me frappa.

-"Alors, si c'est comme... euh... ça veut dire que... J'ai eu un rapport forcé avec... Le mec de la dernière fois ?"

Je comprenais bien que mes réponses n'étaient pas aisées à comprendre et je me doutais que ça devait s'agiter dans son cerveau... Sa réaction enfantine me fit alors beaucoup rire: elle s'approcha de moi et toucha ma tempe et mon front, avant de s'éloigner l'air déçu, comme si elle avait voulu voir si ça s'agitait vraiment dans ma tête. Alors qu'elle s'asseyait, son expression changea brutalement. Elle me fixa dans les yeux, l'air paniqué, avant de me demander:

"Alors, si c'est comme... euh... ça veut dire que... J'ai eu un rapport forcé avec... Le mec de la dernière fois ?"

Je fus contrait de lui répondre la vérité...

"L'intention était la même, même si la manifestation était différente. Il avait forcé ta volonté. Ça l'avait amusé. Pour une fois, il devait se sentir fort, du haut de ses 1M40...Tu comprends maintenant, pourquoi le faire sans amour? Ou même sans amitié? C'est comme si tu forçais ce que les gens ont de plus naturel et de plus précieux: les sentiments, en associant leur manifestation la plus sincère à un autre émotion relative à la haine ou à la peur..."

-"J'ai du mal à comprendre... La Manifestation était différente ? J'ai été forcé à ce moment ou non ? C'est ça, les "Rapport" ? Permette à quelqu'un de prendre notre contrôle ? Tu m'as dis que ça "procurait un plaisir"... Mais j'ai juste ressentis une vive et brève douleur dans le dos et après ; Plus rien ! Ce n'était pas comme "Le Baiser" Et je n'ai aucune cavité dans le dos ; à se que je sache." Répondis-je, tout en passant la main dans mon dos.

Comprendre les humains et leur vision du monde... Mon dieu, ce n'est pas de tout repos ! J'avais l'impression que ma cervelle allait exploser. Nous n'avions abordé que peu de sujets mais j'avais la tête plus remplie en ce seul jour que je ne l'eu de toute ma vie. Même l'apprentissage du langage fut plus simple que de comprendre les sentiments humains.

Tendis que j'essorais ma cervelle pour essayer de tout comprendre ; Mes yeux firent un Allé-Simple dans l'espace !

Et mes pupilles passèrent par toutes les couleurs possibles et imaginable au monde avant de se stabiliser.

Arf... Je m’étais mal exprimé. Elle mélangeait intention et manifestation... Je pris une grande respiration avant de tenter de lui ré-expliquer...

"Avoir un rapport sexuel avec quelqu'un doit normalement servir à manifester à cette personne que tu l'aimes. Lui donner un baiser à la même signification, même si celui que je t'aie montrer était simplement pour te montrer le geste. Mais il y a parfois des gens qui retirent cette valeur qu'on les actes pour leur en donner une autre. Quand tu es forcée à avoir un rapport avec quelqu'un, l'intention de la personne est tout simplement d'annihilé ta volonté et de te déstabilisé en parasitant la valeur qu'a ce geste dans ta tête... L'intention qu'avait la personne qui t'a hacker était la même. Prendre le contrôle sur toi. Mais au niveau de la sensation physique, ça ne devait rien avoir à voir. Ne t'inquiète pas, c'est beaucoup plus agréable que ce que tu décris, d'avoir un rapport avec quelqu'un! Tu saisis bien ce que je veux dire?"

J'avais l'impression que j'étais de moins en moins clair... Et je n'aimais pas la voir paniquée comme ça: ses yeux passaient par toutes les couleurs de l'arc en ciel.

-"Alors se qu'il a fait dans mon dos... C'est juste un truc pour contrôler quelqu'un, c'est ça ?"

A cet instant, je me sentais beaucoup plus "Machine" qu'humaine. Mais tentais de chasser ce sentiment. Jamais plus on ne m'y reprendrait. Une fois, pas deux. Même si cette douleur se fait ressentir de nouveaux ; je résisterais et ne laisserais plus jamais personne prendre possession de moi. Je ne suis pas une machine.

Anti-Hack expérimental en cours de création. AHE Terminé. Installation... 0%...15%...56%...84%...100%.

Je réfléchis alors. Classant les actes et situations par sentiments et émotions. J'arrivais à faire un peu plus d'ordre dans mes idées. Mais une question me revint.

-"Mais alors, si ce n'était pas ça... Comment on fait ?" Dis-je innocemment en penchant la tête de coté...

Une question semblable à celle d'un enfant à son père : "Papa, comment on fait les Bébééééé ??"

"Alors se qu'il a fait dans mon dos... C'est juste un truc pour contrôler quelqu'un, c'est ça ?"

Ouf, j'avais été clair.

"Exactement, rien de plus."

Sa question suivante me fit beaucoup moins rire. Au contraire, elle fit passer la couleur de ma peau à un rouge similaire au pourpre de ses yeux.

"Mais alors, si ce n'était pas ça... Comment on fait ?"

Ouatatatata, on se calme Kimyou, je vais pas te faire une démonstration ici maintenant en plein sous bois! Un bisou, okay, mais ça!

"Jejejeje... Trouves quelqu'un en qui t'as confiance, et fais le avec lui! Je vais pas tout t'expliquer en détail non plus! Et encore moins te faire une démonstration!"

On aurait put faire cuire un oeuf sur mes joues. Nofake.

-"Jejejeje... Trouves quelqu'un en qui t'as confiance, et fais le avec lui! Je vais pas tout t'expliquer en détail non plus! Et encore moins te faire une démonstration!"

Je le regardais, toujours étonné. Pourquoi avait-il viré de couleur ? Cette réaction était étrange... oh et puis assez de m'étonner de tout ; Les humains sont Bizarres ! BI-ZA-RREUH !

-"Comment je saurais reconnaître si je ne sais pas ? Le temps que je trouve un humain qui ne voudra pas me mettre en pièce et qui saura m'expliquer ; Ma cervelle risque de rouiller si ils se mettent tous à bégayer comme toi!" lui fis-je remarquer.

Je tournais la tête de coté, tête haute, et continuais

-"Et puis je ne t'ai pas demandé de démonstration ; tu ne pourrais pas me montrer de toute façon puisqu'il n'y a personne d'autre ici." finis-je, naïvement.

Je soufflais et décidais de laisser tomber. Il était tard et je savais que les humains devaient se reposer la nuit pour recharger les batteries.

-"...Il y a bien des livres en villes, non ? Je verrais bien si je trouve un livre sur le sujet une fois sur place." Dis-je en lui tournant à moitié le dos.

Je tournais alors ma tête dans sa direction.

-"Et puis les livres ne Bégaient pas !" Me moquais-je en ricanant.

"Comment je saurais reconnaître si je ne sais pas ? Le temps que je trouve un humain qui ne voudra pas me mettre en pièce et qui saura m'expliquer ; Ma cervelle risque de rouiller si ils se mettent tous à bégayer comme toi!"

Eh mais oh! Moi j'ai pas envie de te mettre en pièce! Et puis c'est pas ma faute si t'as l'air d'avoir 16 ans et que tu poses des questions de gamines de moins de 10 ans!

"Et puis les livres ne Bégaient pas !"

J'hallucinais! Elle me mettait dans l’embarras avec ses questions à deux balles, et maintenant, elle se foutait de ma gueule! Mon teint passa du rouge vif au vert pale. N'y tenant plus, je lui pris un poignet et lui tira la langue comme un gosse avant de lui dire:

"C'est ça, va lire des livres, tu passeras comme une bonne grosse Fujoshi bien paumée, et on verra qui c'est qui va bien se marrer!"

Puis je lui lachai l'avant bras et parti me coucher de l'autre côté du feu, la tête orientée vers la forêt. Elle se foutait de ma gueule la demoiselle! Elle avait beau rien comprendre, elle se foutait de ma gueule, avec son visage d'ange et ses courbes de rêves! Et puis tiens, les Hentai et autres revues ont plus de savoir que moi! Ouais enfin elle avait pas tors, devoir parler de ça me mettait dans un état pas possible. Mais quand même!

Alors que je riais, je sentis une mains m'attraper le bras. Je perdis l'équilibre et m'étalais sur le dos, regardant de mes yeux rond le crétin qui venait de me faire tomber.

"C'est ça, va lire des livres, tu passeras comme une bonne grosse Fujoshi bien paumée, et on verra qui c'est qui va bien se marrer!" dit-il

"Une Fujoshi ?" M'étonnais-je

Il ne me répondit pas et me lâcha avant de partir se coucher de l'autre coté du feu. J’éclatais de alors rire. Un rire sincère et de bon coeur ; comme j'avais peu ris avant. J'en aurais presque pleuré !

-"Mais qu'il est susceptiiiible !" me moquais-je.

Riant de bon coeur pendant un moment, j'avançais en me faisant ramper à plat ventre sur l'herbe jusqu'à se qu'il soit à ma portée, et poke en plein milieu de son dos pour le chatouiller.

Rien de mieux que de le taquiner ; ses réactions étaient si amusante !

Spoiler:

"Mais qu'il est susceptiiiible !"

A vrai dire... Pas vraiment... Je ne lui en voulais pas, et ça me faisait vraiment plaisir d'entendre son rire sincère et cristallin, d'autant que le sujet de la conversation avait ainsi changé. Après tout, c'était une gamine, alors ça ne pouvait pas me faire de mal de me laisser tomber un peu à la gaminerie aussi par moment.
C'est alors qu'elle se mit à me chatouiller le dos avec son doigt. Je ne craignais pas vraiment les chatouille, mais ça semblait lui faire plaisir, alors je jouai le jeu. Je m'agita un peu comme pour la repousser en rigolant et en poussant un petit cri. J'entendis ses rires se renouveler. Puis je me retournai et l'attaquai avec mes doigts au niveau du bas du ventre, je ne savais pas si les Androids craignaient les chatouilles, mais je me laissai aller à a gaminerie, sans me soucier de ça. C'était un comportement espiègle d'humain qu'elle avait là, autant en profiter!

"Ahah, ça t'apprendra à te moquer de moi vile manant! Je suis Lloyd le Vagabond, et on se moque pas de moi impunément!" Rugissais-je en rigolant.

Au fond de moi, je realisai quelque chose. J'étais là, à rire et à jouer avec cette fille, alors qu'il n'y même pas 60H, j'étais entrain de briser sans pitié le crane d'un humain contre de la roche. Je comprenais pourquoi elle avait du mal à suivre... Quoi de plus humain?

"Ahah, ça t'apprendra à te moquer de moi vile manant! Je suis Lloyd le Vagabond, et on se moque pas de moi impunément!" Rugissais-je en rigolant.

Je riais aux éclats alors qu'il me chatouillais, mon ventre se crispant à chacune de ses attaques. Mon "père" avait fait en moi un grand réseaux de nerf. Ma capacité tactile était deux fois plus élevé que celle d'un humain ; se qui me rendait extrêmement chatouilleuse.

à bout de force, j'attrapais ses mains et les immobilisaient, tout en restant à terre sur le dos pour reprendre mon souffle.
Cela m'avait fait du bien de rire autant, mais c'était plus que mes poumons ne pouvaient en supporter!
Au bout de plusieurs minutes, j'arrivais enfin à respirer normalement, le sourire au lèvre.

-" Dit... quand on sera arrivé en ville, il se passera quoi ?"

Au fur et à mesure que les jours passaient, je redoutais déjà cet instant. Celui où on partirait chacun de notre coté à la poursuite de notre quête.

Celui où je me retrouverais de nouveau toute seule.

" Dit... quand on sera arrivé en ville, il se passera quoi ?"

Elle touchait un point sensible... L'expression affichée sur son visage manifestait une tristesse manifeste, ainsi qu'une sorte d'appréhension. La même expression se peignit sur mon visage, j'avais préféré ne pas y penser, mais cette situation étais inévitable. Me redressant légèrement et faisant glisser mes mains dans les siennes, je lui répondis, la voix monocorde pour cacher ma tristesse:

"Je ne sais pas Kimyou... Je n'aie aucune idée... Ma vie ne sera certainement pas adaptée à ta quête d'humanité, et je ne sais de toute façon pas si tu souhaites rester avec moi... C'est à toi de décider ce que tu souhaites faire, mais saches que l'appartement que je vais habiter à Steam City est celui de ma famille, alors il y a assez de place pour que je puisse te loger si tu le souhaites."

J'eu alors une petite idée pour l'égayer à nouveau. Je me levai d'au dessus d'elle et lâcha ses mains

"Tu sais quoi? J'ai une petite chose que je ne t'aie pas montrer! Je suppose que tu dois déjà connaitre ce type d'objet, mais celui ci est un peu mon trésor..."

Je pris dans mon sac une sorte de boite en aluminium de 30 cM de côté et de 5 d'épaisseur, percée en son sur la partie supérieure à quelques centimètres du bas. Je pris alors Kimyou sur mes genoux -ce qui n'était pas facile avec ses ailes- avant d'activer l'appareil. Le cube doubla de profondeur et augmenta considérablement de longueur, avant de déployer une longue barre plane et large d'environ 10 cM, munit en son bout d'un accordeur.

"C'est ma guitare, une Gibson Serie X, modèle Sirius. Pour un modèle compact, elle résonne bien. Et je connais un morceau qui te plaira surement. Il s'appelle Bliss Out Yourself. C'est une chanson qui fut créée en 2010 par un groupe de rock Japonais nommer DEATHGAZE. Elle fut reprise en 2246 par le groupe "Majutsu no Heart". Un vestige du passé qui a survécu jusqu'à nous."

Après avoir accordé rapidement les cordes, je commençai mon interprétation. Les notes venaient toutes seules, me permettant même de chanter, en omettant les passages de cris avec la voix rauque.

"Daremo kanashimanai sekai de kirei na hana wo sakasete
Nani wo hanasou ? Kotoba ja tsutaekirenai omoi

Konna kudaranai unmei no ito wa hirari to hodokete
Nani mo utsukushikunai keredo semete kimi ni todokete ageyou

Kokoro wo hikari wo kirameku sora e
Subete no negai ga kanau you ni
Ryoute wo koboreta afureru yume ga
Kimi wo nee terashite　bliss out yourself

Kurikaesu tada no ashita no boyaketa keshiki no naka de
Michibiku koto ga dekiru nara kimi ni koe ga todoite hoshii

Kokoro wo namida wo kaze fuku sora e
Yasashii egao de michiru you ni
Tomadoi tsukareta maigo no yume ga
Kimi no hora tonari de itsumo yureru
Douka kidzuite hoshii

Nukumori motome yorisou kotoba
Yakusoku shiyou te wa hanasanai
Naitemo ii yo yowakutemo ii
Demo shinjite goran me ni utsuru ima wo

Kokoro wo hikari wo kirameku sora e
Subete no negai ga kanau you ni
Ryoute wo koboreta afureru yume ga
Kimi no tada sukui ni narimasu you ni

Kitto shukufuku no kane ga
Haruka ni hibiite mezamesaseru kara

Kitto nee mata aeru hi made
Shiawase yume mite sotto oyasumi
Inori wo komete goodnight"

Après avoir bien rit, j'étais passé dans un état de sérénité absolue. J'étais vraiment heureux. Simplement heureux.

Spoiler:

-"Je ne sais pas Kimyou... Je n'aie aucune idée... Ma vie ne sera certainement pas adaptée à ta quête d'humanité, et je ne sais de toute façon pas si tu souhaites rester avec moi... C'est à toi de décider ce que tu souhaites faire, mais saches que l'appartement que je vais habiter à Steam City est celui de ma famille, alors il y a assez de place pour que je puisse te loger si tu le souhaites."

C'était vrai. Il ne pouvait surement pas tout m'apprendre lui-même, et je devais parcourir la ville... Mais je ne pouvais pas dire que l'envie de skouatter chez lui n'y était pas.

-"Tu sais quoi? J'ai une petite chose que je ne t'aie pas montrer! Je suppose que tu dois déjà connaitre ce type d'objet, mais celui ci est un peu mon trésor..."

Il me pris alors sur ses genoux sans que je ne puisse protester, bien que j'avais envie de lui signaler que, bien qu'ignorante, je n'avais plus 6 ans. Mais me ravisais ; ne voulant pas gâcher la joie qu'il avait de me montrer son trésor.

-"C'est ma guitare, une Gibson Serie X, modèle Sirius. Pour un modèle compact, elle résonne bien. Et je connais un morceau qui te plaira surement. Il s'appelle Bliss Out Yourself. C'est une chanson qui fut créée en 2010 par un groupe de rock Japonais nommer DEATHGAZE. Elle fut reprise en 2246 par le groupe "Majutsu no Heart". Un vestige du passé qui a survécu jusqu'à nous."

Il se mit alors à chanter. Sa voix paraissait différente lorsqu'il chantait. La musique était plutôt mélancolique, mais apaisante. Lorsqu'il eu fini, mes yeux pourpres étaient légèrement tinté de bleu.

-"Tu es plutôt doué en musique..."

Je réfléchis alors un moment.

-"Je ne sais jouer que d'un instrument qu'on ne trouve plus à notre époque ; je ne sais pas pourquoi je sais en jouer d’ailleurs car je n'en ai jamais vue de ma vie. Mais j'ai aussi un petit trésor musical."

Je sortis alors un petit médaillon plein de rouage de mon decolté où il reposait à la fin de la chaînette qui le tenait à mon cou. Une petite boite circulaire que j'ouvris en tournant une toute petite clef à l'arrière.
La boite s'ouvrit doucement, et des lumières jaillirent. Elles faisaient un ballet d'ombre : Des ombres de couples dansant dans des atours victorien. Une petite musique était jouée au plus profond des rouages. Une note au milieu sonnait un peu faux. Mais je trouvais le tout apaisant.

-"Cette boîte a musique... date de 1890." dis-je, tout en tenant le médaillon avec précaution, tendis que nous étions enveloppé dans une bulle de doux sons et lumières.

Spoiler:

"Je ne sais jouer que d'un instrument qu'on ne trouve plus à notre époque ; je ne sais pas pourquoi je sais en jouer d’ailleurs car je n'en ai jamais vue de ma vie. Mais j'ai aussi un petit trésor musical. Cette boîte a musique... date de 1890."

Je fixais la boite à musique, réfléchissant aux notes, mon menton posé sur l'épaule de Kimyou, tentant de les jouer silencieusement sur la Sirius. J'avais perdu l'espoir de revivre une ambiance comme ça depuis plusieurs année. Je n'étais pas seul, je n'avais pas froid, et je pouvais découvrir de nouvelles mélodies venues d'un autre temps.

"Et bien... Tu as dut en prendre bien soin pour la conserver dans cet état jusqu'à aujourd'hui..."

J'allais devoir me séparer d'elle... Ça me rendait vraiment triste... Je pris alors mon courage à deux mains et lui avoua ce que je pensais vraiment, encouragé et détendu par cette superbe ambiance musicale.

"Kimyou... j'aimerais sincèrement... Que tu restes un peu de temps avec moi à la capitale, quelques semaines voir un mois ou deux, le temps que tu t’acclimates.. D'abord parce que tu vas surement être un peu perdu au début, et puis je risque de me faire du soucis pour toi si je te sais lâchée dans la nature, naïve comme tu es, et ensuite parce que... Tu vas me manquer... Kimyou..."

J'avais le regard absent. Face à la vérité... Oui, elle allait cruellement me manquer.